Le cycle menstruel est un phénomène normal régulé par les hormones offrant l’opportunité d’améliorer la connexion à soi et à son rythme naturel. Il influence non seulement notre corps physique, mais aussi notre énergie, nos émotions, et bien sûr… notre sexualité. Trop souvent réduit aux menstruations seules, le cycle entier mérite d’être exploré avec curiosité et bienveillance pour mieux comprendre ses effets sur le désir, la lubrification, la sensibilité, et l’intimité.
Les 4 phases du cycle menstruel
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Phase menstruelle (Jours 1 à 5)
C’est la période des règles. Les taux d'œstrogènes et de progestérone sont au plus bas. L’énergie peut être diminuée, le corps plus sensible, et le désir sexuel fluctuant – pour certaines, il est au ralenti, pour d’autres, le plaisir ressenti peut être intensifié grâce à une circulation sanguine accrue dans le bassin. -
Phase folliculaire (Jours 6 à 13)
Après les règles, les œstrogènes montent en flèche. L’énergie revient, le moral s’améliore, et la libido aussi. Le corps se prépare à l’ovulation : la lubrification naturelle augmente, et le désir peut être plus spontané. C’est une période souvent associée à une sexualité plus ludique, plus ouverte. -
Ovulation (Jours 14 à 16 environ)
Pic d’œstrogènes, montée de la testostérone : cette courte phase est souvent marquée par une libido très élevée. C’est un moment où le corps est biologiquement programmé pour la reproduction, mais ça peut aussi se traduire par une intensité du plaisir, un attrait plus fort pour les autres, ou une envie d’explorer de nouvelles choses sexuellement. -
Phase lutéale (Jours 17 à 28)
Après l’ovulation, la progestérone prend le relais. Certaines personnes se sentent calmes et connectées à leur sensualité, tandis que d'autres peuvent vivre de l'irritabilité, une baisse de libido ou des douleurs corporelles. Les seins peuvent être sensibles, l’humeur changeante, et les besoins en intimité peuvent passer d’une envie de passion à un besoin de tendresse ou de solitude.
Sexualité cyclique : une invitation à l’écoute de soi
La sexualité n’est pas linéaire, et c’est normal. Reconnaître les effets du cycle menstruel sur notre désir permet de déculpabiliser les fluctuations. Plutôt que de « performer » une sexualité constante, on peut honorer nos rythmes naturels et les communiquer à nos partenaires. Cela ouvre la voie à des relations plus conscientes et respectueuses.
Quelques pistes pour explorer sa sexualité au fil du cycle :
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Tenir un journal pour noter les variations du désir, du plaisir, de la sensibilité.
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Adapter les pratiques sexuelles selon les sensations : doux et enveloppant pendant les règles, plus intense pendant l’ovulation, exploratoire ou introspectif en phase lutéale.
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Explorer les auto-massages ou le plaisir en solo, surtout dans les moments où le contact avec l’autre n’est pas ce dont on a besoin.
Et pendant les règles, alors ?
Il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse ici. Certaines personnes trouvent les relations sexuelles pendant les règles très libératrices – la lubrification est naturelle, les crampes peuvent s’atténuer, et le lien à son corps devient plus profond. D’autres préfèrent prendre du recul. L’important, c’est de s’écouter, sans pression.
Notre sexualité est vivante, influencée par nos hormones, nos émotions et notre environnement. Comprendre le cycle menstruel, c’est mieux se connaître, mieux communiquer, et s’ouvrir à une sexualité plus consciente et alignée. Chez Floravi, on croit profondément à l’importance d’une santé sexuelle intégrative, qui honore le corps dans tous ses états.
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Parce que vivre ses règles ne devrait jamais être un frein à son bien-être ou à sa sexualité.