Ces conseils sont d’ordre général. Bien que toute personne soit invitée à se les approprier si elle les juge pertinents pour elle, ils prennent comme point de départ l’anatomie de la femme cisgenre.
Les douleurs vaginales (qu’on sépare ici des douleurs vulvaires ou superficielles) peuvent être déclenchées pendant ou après un rapport sexuel avec pénétration et persistent parfois plusieurs heures, voire quelques jours.
Elles peuvent être présentes suite à une chirurgie, y compris une césarienne, ou causées par diverses conditions gynécologiques, comme l’endométriose.
Si vous en souffrez, vous aurez peut-être remarqué que vos symptômes varient en fonction des positions sexuelles, mais aussi de votre cycle menstruel.
Voici certains trucs à essayer :
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Assurez-vous que votre niveau d’excitation sexuelle soit suffisant avant d’entamer la pénétration – le vagin s’allonge et gagne alors en volume;
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Optez pour des positions sexuelles qui limitent la profondeur de la pénétration – pensez par exemple à celles où les deux partenaires sont allongés sur le côté;
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Adaptez les autres positions de sorte que votre bassin soit plus haut que vos épaules – la gravité peut permettre au col utérin de remonter dans le bassin, notamment en cas de prolapsus (ou descente d’organe). Par exemple, si vous êtes à genoux, appuyez -vous sur vos avant-bras plutôt que sur vos mains. Couchée sur le dos, placez un coussin sous vos fesses.
Des outils thérapeutiques existent également sur le marché pour limiter la profondeur de la pénétration ou pour détendre les muscles et autres tissus autour du vagin qui pourraient être responsables de vos inconforts (dans la boutique de Floravi, jetez un coup d’œil aux dilatateurs) .
Aussi, n’hésitez pas à consulter un professionnel de la santé si ces suggestions ne permettent pas une pénétration confortable, si vos douleurs s’aggravent ou si vous présentez d’autres symptômes.
Élise Dubé
Physiothérapeute, détentrice d’une attestation en rééducation périnéale et pelvienne